Cinema : Sound Vienna: le retour inespéré de James Newton Howard en concert !

James Newton Howard nous avait manqué… Non pas par la qualité de ses compositions – ces dernières ont été aussi généreuses qu’envoûtantes (Toute la Lumière que Nous ne Pouvons Voir, Night After Night, La Mission, Raya & Le Dernier Dragon, The Hunger Games : La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur) – mais bien par son absence des salles de concerts ! Sa dernière escale européenne remonte à 2017, alors qu’il se consacrait à sa propre tournée live (3 Decades of Music For Hollywood), porté par une envie irrépressible d’exporter ses œuvres hors de l’écran et tisser du lien avec son fidèle auditoire. Il aura donc fallu patienter huit interminables années avant que la 3ème édition du Cinema : Sound (20/05/2025), successeur des regrettés Hollywood in Vienna, comble enfin notre frustration liée à l’annulation de deux de ses représentations, programmées durant cette satanée pandémie (Prague Proms 2021 et An Evening with James Newton Howard à Londres); auxquelles nous devions (bien évidemment) assister… Imaginez-vous donc l’immense joie que nous avons eue de pouvoir côtoyer de nouveau ce maître incontesté des émotions qui n’a jamais cessé de nous fasciner !

Cinema : Sound n’en est qu’à ses balbutiements et pourtant, il est déjà parvenu à attirer de grandes pointures de la musique de film ! Après Alexandre Desplat et Joe Hisaishi, leur « tradition » d’honorer « une légende de la musique de film » se poursuit avec un nouvel invité de marque, James Newton Howard, qui avait déjà été accueilli par les Hollywood in Vienna, une décennie plus tôt, dans la capitale autrichienne, où un concert fut donné par l’ORF Vienna Radio Symphony Orchestra sous la direction de Keith Lockhart. A la différence près que, cette fois-ci, le mélodiste à l’allure placide grimpe sur le podium du prestigieux Musikverein Wieren – ce même lieu ayant accueilli un certain John Williams en 2023 – pour y diriger personnellement le Wiener Symphonikern et le chœur de Singverein der Gesellschaft der Musikfreunde. Une initiative louable vous dirions-nous ; compte tenu de son aversion pour la pratique de la discipline (« j’ai l’impression de devenir un dictateur » confiait-il à nos confrères d’IndieWire en 2017), qui nous a permis d’apprécier l’interprétation de ses œuvres sous sa propre performance de chef d’orchestre – la tâche étant habituellement déléguée à ses proches collaborateurs ; Pete Anthony ou Gavin Greenaway, sur la partie BO. Mais avant que les festivités ne commencent, les quelques détenteurs du pass VIP se sont vu offrir deux opportunités exceptionnelles : celle de rencontrer leur idole, à l’occasion d’une session Meet & Greet, et celle d’assister aux répétitions du concert, à la veille de l’évènement. D’ordinaire, on ne saurait vous recommander l’expérience Meet & Greet ; souvent trop fugace et onéreuse, mais, il s’avère difficile de s’en priver quand l’admiration n’a pas de limites… C’est donc au cœur du luxueux Imperial Hotel, où loge la famille Howard, que nous avons pu côtoyer sa personnalité discrète (son génie ?) et échanger quelques mots ; suffisamment longtemps pour qu’il s’enthousiasme (s’effraie ?) de notre fascination et nous confirme son implication sur le nouveau prequel de la saga Hunger Games, Lever de Soleil sur la Moisson, attendu pour 2026. Les booklets défilent, les photos fusent et les sourires s’allongent… Une chose est sûre : ce Meet & Greet aura fait des heureux (et sûrement des jaloux !).

A peine nous a-t-on laissé le temps de reprendre nos esprits que les organisateurs nous invitent à nous diriger vers la Gläserner Saal (la Salle de verre) du Musikverein pour y découvrir les répétitions du concert, dont le programme nous a été remis plus tôt. Le Wiener Symphonikern, a priori au grand complet, a déjà investi les lieux ; et les instruments démarrent leur échauffement ; soufflant ci et là des airs de Maléfique ou La Planète au Trésor. Pour nous, le déroulé des rehearsals est une surprise totale mais pour les musiciens, l’objectif est on ne peut plus précis : leur interprétation doit coller au plus proche des œuvres originales. Et, d’après notre expertise rapide, personne n’est plus qualifié que leur auteur pour les aider à saisir l’essence des partitions empilées sur leur pupitre (Blanche-Neige et le Chasseur, Le Dernier Maître de l’Air, Maléfique, La Neige Tombait sur les Cèdres, Les Animaux Fantastiques, Atlantide, King Kong et Hunger Games), bien que ce dernier reste persuadé de son inutilité (« Ma direction est en trop, j’ai l’impression de gêner votre performance… Vous êtes tous des musiciens incroyables ; je pourrais juste aller m’asseoir et vous écouter jouer ! »). Dans la salle, la concentration est à son comble. Le compositeur formule ses indications de manière très imagée (« « Flow Like Water » doit couler comme de l’eau ; comme l’indique son titre »), révèle ses inspirations (« Je me souviens avoir regardé Blanche Neige en pyjama étant petit. « The Queen of Faerieland » est né de cette époque. C’est la quintessence même d’un moment typique des films Disney »), cible certains passages en chantant et donne la cadence (« le secret de Hunger Games réside dans son tempo militaire. Le rythme ne varie jamais : un battement par minute et c’est tout ! ») avec des termes qui dépassent parfois notre compréhension (ce sont des professionnels tout de même !). Et s’il n’est pas avare en compliments (« J’adore la manière dont vous jouez [« The Queen of Faerieland »], on dirait que c’est la musique la plus joyeuse que j’ai jamais écrite ! Pourtant, j’ai l’impression de ne pas avoir écrit beaucoup de musiques joyeuses !»), il n’hésite pas non plus à rappeler certains membres de l’orchestre à l’ordre pour maintenir le calme et la concentration, tandis que d’autres tentent de déceler toutes les subtilités de ses partitions. Du haut de notre balcon, on se plaît à observer le maître à l’œuvre dans des conditions semblables à celles des recording-sessions : l’expérience s’avère incroyablement enrichissante sur bien des aspects ; révélant aussi bien la mécanique des interactions avec l’orchestre que la technicité requise pour certaines interprétations, où chaque détail a son importance. Hélas, le temps des répétitions est déjà écoulé ; les musiciens partent s’accorder un repos bien mérité avant la fatidique soirée du concert… Avouons que ces retrouvailles intenses n’ont fait que renforcer notre admiration à l’égard de l’artiste ; toujours très modeste ; dénué d’orgueil dans sa démarche et ses propos ; toujours très méticuleux dans ses procédés, où le perfectionnisme règne ; traitant ses musiciens avec dignité, et ses fans avec sympathie. La présence d’un public très cosmopolite – dont notre cher ami Alain, fondateur du site Soundtrack in Concert, venu du Japon ou l’équipe de Soundtrack Fest venue d’Espagne – prouve quant à elle que la portée de sa musique dépasse les frontières. Et si certains doutent encore de la notoriété du monsieur, on vous rappelle que le concert affiche complet (« Ausverkauft » comme ils l’écrivent là-bas !) !

Au lendemain soir, l’agitation dans la salle du Musikverein est palpable… Il faut dire que le programme ne manque pas de diversité ; sûrement parce qu’il se devait de refléter l’éclectisme de sa carrière, alternant films intimistes et grosses productions hollywoodiennes. Une fois n’est pas coutume, le choix de la setlist pose une problématique bien réelle : comment célébrer quatre décennies de musiques en deux heures de concert sans décevoir personne ? La réponse, vous la connaissez déjà… Dans le hall d’entrée, on entend justement quelques grincheux regretter l’absence de The Dark Knight ou Blood Diamond au programme tandis que différentes générations de fans débattent sur leurs œuvres favorites (Waterworld ou Le Village pour les uns ; Hunger Games ou Les Animaux Fantastiques pour les autres). Il suffira que le maestro entre sur scène pour dissiper toute forme de frustration et désamorcer tout conflit. Vêtu d’un élégant costume noir qui reflète parfaitement sa nature mélancolique, le compositeur se fraye un chemin vers l’estrade sous un tonnerre d’applaudissements et, sans dire un mot, lance les festivités avec La Planète au Trésor et Atlantide : L’Empire Perdu, deux aventures animées Disney qui n’ont pas rencontré le succès escompté mais dont les musiques rivalisent par leur force de caractère, un peu à la manière de Blanche-Neige et le Chasseur, relecture live façon epic fantasy du classique Disney, qui s’ensuit avec un long medley où figurent tous les temps forts du score (« Snow White », « Escape From the Tower », « Fenlands in Flames », « Warriors on the Beach », « Coronation »), portés par des cuivres épiques dont seul Howard a le secret. Assis confortablement dans notre loge au premier rang avec une vue plongeante sur la scène, on s’impressionne de l’acoustique de la salle et des performances du Wiener Symphonikern, qui mérite sans aucun doute sa grande renommée – « l’un des meilleurs orchestres du monde !» comme l’affirme leur chef d’orchestre au micro. Tous les ingrédients sont donc réunis pour passer une soirée d’exception !

Après une courte parenthèse plus romantique (Le Prince des Marais), Howard ne tarde pas à renouer avec le registre fantastique avec Maléfique, encore aujourd’hui considéré comme le symbole de sa résurrection stylistique, à une époque où beaucoup le croyaient perdu à jamais dans les limbes du mainstream électro (réécoutez Green Lantern pour voir !). Sa capacité à combiner l’épique au féerique fascine toujours autant que sa richesse thématique, à l’image des envolées majestueuses de « Maleficient Flies » ou des chorus mystérieux de « The Spindle’s Power » ; deux thèmes soulignant brillamment la dichotomie de la méchante fée incarnée par Angelina Jolie, mais aussi des accents angéliques d’« Aurora and the Fawn » qui reflètent l’innocence de la future Belle au bois dormant. Cette symphonie maléfique trouve tout le luxe de briller grâce aux fabuleux musiciens du Wiener Symphonikern mais cède très vite sa place à une intense cacophonie… Il semblerait que le compositeur a l’intention de malmener un peu son public en invoquant sa troisième collaboration avec le cinéaste M. Night Shyamalan, Signes ; qui est à James Newton Howard ce que Les Dents de la Mer est à John Williams. Dans la salle, une vive atmosphère angoissante s’installe au rythme de son thème principal (le dissonant « Main Titles »), trois notes à l’origine de nombreux traumatismes (« Thanks for the childhood trauma » comme disait l’autre) que l’orchestre s’acharne à rendre aussi entêtant que dans nos souvenirs ; jusqu’à ce que « The Hand Of Fate Part 1 » & « Part 2 » nous délivrent de ces accents horrifiques grâce à leurs crescendos plus lumineux. Jongler avec des harmonies aussi complexes témoigne encore, 23 ans après la sortie du film, d’une véritable prouesse d’écriture et permet, par la même occasion, de révéler la maestria des flûtistes du Wiener Symphonikern, glorifiés par des salves d’applaudissements. Le public récompensera tout autant la performance des chœurs du Singverein der Gesellschaft der Musikfreund à l’issue de leur formidable interprétation de « Tarawa » (La Neige Tombait sur les Cèdres), un joyau méconnu de la carrière du compositeur, où l’épique semble côtoyer le divin. Pour conclure cette première partie, Howard choisit de citer Wyatt Earp, sa première collaboration avec Kevin Costner ; bien avant Waterworld et Postman, qui l’amène à jouer le patriotique « Main Title » puis le romantique « The Wedding » » ; rappelant au passage son amour pour les westerns (« mon genre de film préféré »). Hélas, ses interventions sont, en plus d’être souvent inaudibles, très laconiques – le compositeur s’était, à ce propos, montré beaucoup plus bavard lors de sa tournée 3 Decades of Music For Hollywood !

L’heure de l’intermission a sonnée : c’est l’occasion d’admirer un peu plus la complexité architecturale du Musikverein. Le cadre est sans nul doute aussi prestigieux que les musiques qui s’y jouent ; il fait à présent même partie des meilleurs lieux de concerts que nous avons pu visiter, avec le Royal Albert Hall en tête de liste. Pendant ce temps, les techniciens se pressent d’installer un piano Stenway & Sons sur scène ; son instrument de prédilection qu’il laissera aux mains de son « cher ami et musicien extraordinaire », le pianiste Randy Kerber, pour la deuxième partie du programme où la célèbre saga dystopique Hunger Games se voit enfin mise à l’honneur. Howard devait y interpréter lui-même l’iconique « Rue’s Farewell », la mélodie de l’insurrection, mais opéra un changement de dernière minute lors des rehearshals, estimant plutôt devoir se concentrer sur la direction d’orchestre (le sort du pianiste lui a été favorable !). Ici, l’instrumentation diffère de sa version originale – le piano remplace donc les guitares sèches / folk – mais son interprétation n’en demeure pas moins poignante tandis que l’on se remémore cette intense scène de deuil. Sa beauté tragique finit par révéler toute sa puissance grâce à ses violons élégiaques et ses cuivres insurgés qui nous plongent dans un mélange de profonde affliction et de rage, comme Katniss dans le film. Une brève interpolation de « The Hanging Tree » (« Your Favorite Color is Green ») vient ensuite assurer la transition avec « Horn of Plenty », la fanfare des jeux, conduite par une horde de trompettes et de chœurs, dont la présence n’est ici que symbolique puisqu’elle n’a pas été composée par Howard mais par Win Butler et Regine Chassagne. L’univers musical de Hunger Games étant si riche, il est difficile de vous cacher notre déception face à l’absence d’action cues détonantes (« Rebels Attack », »The Countdown », « Sewer Attack », « Monkey Mutts »), de l’incontournable « The Hanging Tree »,  pourtant présent au programme de son concert à la salle Pleyel de Paris en 2017, ou de toute autre mélodie récurrente (« The Tour », « Katniss is Chosen », « Bow and Arrow ») qui auraient tous mérité leur place au sein de cette suite, hélas, trop réductrice (il semblerait que nous soyons aussi grincheux que les autres en fin de compte!).

Mais peut-être était-il trop impatient de nous ramener dans l’univers de son fidèle acolyte M. Night Shyamalan avec Le Village, l’une de ses œuvres les plus emblématiques dont une première version trop « effrayante » a été rejetée au profit d’une version plus « complexe émotionnellement » ; où l’idée d’un violon solo est apparue, comme il se plaît à nous l’expliquer avant d’annoncer la venue de James Ehnes, son « violoniste favori », remplaçant ici l’interprète originale, Hillary Hahn. Nous voilà alors embarqués dans un voyage mélancolique à travers une performance saisissante, sans fioritures ni dédain, qui parvient à restituer toute la poésie de « The Gravel Road » puis « The Vote » – ou plutôt sa revisite « Ivy Saves Lucius » issue de l’album Night After Night. Et aussi à récolter quelques larmes… La sensibilité du compositeur a toujours été sa plus grande force ; assumant sans détour cette part de mélancolie qui caractérise sa signature si singulière. La setlist continue ensuite de jongler entre blockbusters et cinéma indé ; du massif King Kong, dont les explosions cuivrées de « Captured » scandent la grandeur du Roi de Skull Island ; à l’intimiste Une Vie Cachée, marquant le retour de James Ehnes sur scène pour une autre interprétation virtuose (« A Hidden Life ») en passant par le « spirituel » Le Dernier Maître de l’Air, dont le majestueux « Flow Like Water » achèvera de nous transcender. Quid de ses collaborations avec Hans Zimmer (Batman Begins, The Dark Knight) ? Ou Edward Zwick (Blood Diamond, Les Insurgés) ? Hélas, le programme en fait l’impasse ; préférant se concentrer sur sa période Rom Com à travers une longue rétrospective, où le compositeur, animé par une nostalgie certaine, s’attèle au piano pour y interpréter successivement Président d’un Jour (« Main Titles »), Pretty Woman (« He Sleeps ») et Le Mariage de Mon Meilleur Ami (« The Chase ») ; en hommage à ces films qui l’ont aidé à développer sa notoriété.

Diable, l’heure tourne ; la fin du concert approche ! James Newton Howard semble, en apparence, éreinté par sa performance mais trouve tout de même un regain d’énergie pour « transplaner » dans l’univers des Animaux Fantastiques. Les moldus que nous sommes savent que la magie ne peut qu’opérer sous la baguette du successeur de John Williams, Patrick Doyle, Nicholas Hooper et Alexandre Desplat et se plaisent à redécouvrir sa partition enchanteresse qui joue parfaitement avec les codes de la saga Harry Potter sans y dissoudre sa personnalité. Randy Kerber esquisse d’abord les premières notes de « Newt Says Goodbye To Tina », illustrant la romance naissante entre Norbert et Tina, avant que l’orchestre ne s’imprègne d’accents plus aventureux grâce à « Inside The Case », symbolisant la filiation entre le magizoologiste et ses animaux, ou « You’re One of Us Now » et « The Demiguise and the Occamy », tous deux menés par le thème principal du film, toujours aussi entrainant à souhait. Et c’est ainsi que, bercés par les violons de « Newt Releases the Thunderbird », s’achève cette conclusion en apothéose. Des applaudissements frénétiques envahissent la salle, certaines personnes se précipitent vers la sortie sans réaliser que les pupitres des musiciens supportent une dernière partition, en vue d’un rappel bienvenu. Quelle surprise nous a-t-on réservée ? Je Suis Une Légende ? La Jeune Fille de l’Eau ? Dinosaures ? Ou peut-être plutôt des travaux plus récents comme Red Sparrow, La Mission ou Toute La Lumière que Nous Pouvons Voir ? Nos pronostics s’avèrent tous incorrects en découvrant le choix curieux qu’Howard annonce au micro : il s’agit de Jungle Cruise, une production Disney de qualité (très) discutable mais dont les deux morceaux joués ici, le virtuose « The Petal Negotiations » et le williams-nesque « Jungle Cruise Suite », sauront ravir les plus sceptiques. Cette fois-ci, ça y est : James Newton Howard compte bien tirer sa révérence… Démarre alors une véritable standing-ovation que le compositeur, particulièrement ému, accueille avec son humilité coutumière. Vous l’aurez deviné : ce retour inespéré de James Newton Howard en concert aura été à la hauteur de nos espérances !

À défaut d’avoir organisé une masterclass et une session questions-réponses avec son public très désireux d’en savoir plus sur cet homme très discret, cette troisième édition de Cinema : Sound aura su briller par le choix de son invité d’honneur et les performances remarquables du Wiener Symphonikern. On ne fera guère davantage l’éloge de James Newton Howard pour conclure ce compte-rendu (notre objectivité est à remettre en doute, c’est une évidence !) mais sachez que l’on guette déjà son retour en concert !

Crédits photos Meet & Greet: © Michele Agostinis/Visualbrand Photography dont je félicite le professionnalisme (si vous passez à Vienne, je vous invite fortement à solliciter leurs services: https://www.visualbrand.at/en/home-visualbrand-photographer-vienna/)

Crédits photos Rehearsals: © Johannes Niesel-Reghenzani avec l’aimable autorisation de Cinema:Sound

Crédits photos Concert: © Amar Mehmedinovic avec l’aimable autorisation de Cinema:Sound

Remerciements: Toute l’équipe de Cinema : Sound pour cette merveilleuse édition et Alain alias Soundtrack in Concert pour son extrême gentillesse, sa générosité et son aide dans la réalisation de cet article (une merveilleuse rencontre en somme!). Je vous invite d’ailleurs à visiter son site internet spécialisé dans les comptes-rendus de concerts de musiques de films (https://soundtracks-in-concert.com/)

David-Emmanuel – Le BOvore