Festival aux Champs… Le report suite et fin !

Après les deux premiers jours de folie que nous a offert le festival aux Champs, les deux derniers jours n’ont fait que confirmer la richesse de la programmation ! Quel bonheur !!!! Massilia Sound System, 47TER, Les Fils du Facteur, Alain Souchon, Deux Mains J’arrête… Tous ces groupes nous ont fait vibrer, nous ont fait chanter et danser et parfois même pleurer d’émotion… Nous ne proposons par contre aucun reportage sur Magenta, le groupe n’ayant pas souhaité être photographié… Ce sera, nous l’espérons, pour une prochaine fois ! En tout cas, mille mercis à l’association Tuberculture et à tous ses bénévoles qui nous ont accueillis chaleureusement ! Comme disait Delpech « C’était bien, c’était chouette »… A l’année prochaine !

Samedi 10 Juillet / Massilia Sound System

Ils sont venus, ils étaient là, les Massilia… Et ils ont mis un « Oaï » à faire pâlir de jalousie la jeune génération ! Le soleil du Midi ? Le pastis ? Leur don inné pour se révolter mais aussi pour prôner l’amour et la solidarité ? C’est sûrement le savant mélange de tout ça qui donne à nos » papys » toujours « verts » et plus que jamais au zénith de leur forme, une pêche communicative et une énergie supersonique ! Et comme à leur habitude, ils ont offert en cadeau à leurs aficionados, venus nombreux ce samedi soir pour de belles et dynamiques retrouvailles, un set époustouflant de rythmes dansants et de bonne humeur, avec une générosité phénoménale ! Galéjades à gogo, jeux de scène dignes d’une pièce de Pagnol, public en permanence sollicité… On n’est pas prêt d’oublier ce concert mémorable où, jeunes comme « vieux », on a tous mouillé le maillot en dansant comme des fadas sur la musique de ces « Sales caractères » au coeur d’or, qui sont de toutes les causes justes et nobles… LE Bonheur absolu ! Aïoli !!!!!! Et à bientôt les collègues !!!

Samedi 10 Juillet / 47TER

De la nostalgie, de l’émotion, de l’espoir, des textes dont les messages parlent directement au coeur d’une jeunesse déboussolée en quête de repères. Sans oublier le rythme, la chaleur du son , le partage et la vitalité des artistes sur scène. Voilà ce dont nos jeunes ont besoin en ces temps difficiles, et 47TER, très attendu par une foule de jeunes complètement euphoriques, leur a donné avec générosité le meilleur d’eux-mêmes ! Quel bonheur de voir nos ados crier, sauter, s’amuser, chanter… Vivre leurs vies de jeunes adultes, tout simplement ! Il faut dire que 47TER a su mettre le feu… Les groupies se mettant à crier à tue-tête, tendant les mains dans l’espoir d’un contact, à la limite de l’hystérie, à chaque fois que les membres du groupe s’avançaient en devant de scène ! Une ambiance de folie… Juste WAAAAA ! Qu’est-ce que ça fait du bien !

Dimanche 11 Juillet / Les Fils du Facteur

C’est devant un public nombreux mais un peu trop sage que « Les Fils du Facteur » ont inauguré cette dernière soirée du festival. Pas évident de passer juste avant Souchon, c’est clair ! Mais nos petits suisses, à coups d’humour, de persévérance et de talent ont fini par dérider à coups de vannes bien senties et néanmoins bienveillantes, un public constitué, il faut bien l’avouer, de spectateurs pour la plupart dans la force de l’âge ! Leur set ? De la très bonne chanson française (mais suisse !) aux textes parfois touchants et poétiques, souvent drôles et acides, une zique musclée et rythmée d’excellente facture… Et un numéro de duellistes fort bien rôdé entre le guitariste et l’accordéoniste qui a fait fleurir bien des sourires dans l’assistance ! Ces talentueux et sympathiques « fils de facteur helvète » pratiquent un humour aussi savoureux qu’un bon chocolat crémeux et nous l’ont prouvé en beauté tout au long d’un concert qui nous a paru bien trop court ! En ce qui nous concerne, une chouette découverte… Alors promis, on vous reparle d’eux très bientôt sur « A vos marques… Tapage ! »

Dimanche 11 Juillet / Alain Souchon

Une allure d’éternel adolescent, l’oeil rieur et tendre, une voix toujours intacte et claire… Alain Souchon n’est décidément pas à la veille de devenir un chanteur de salle de bains ! Et une chose est sûre… On l’aimera toujours ! C’est devant un public ému, heureux, et suspendu à ses lèvres, qu’il nous a offert un show empreint d’une ribambelle d’émotions… Les larmes coulaient autant que les sourires éclairaient les visages des spectatrices et spectateurs venus en masse applaudir « la Souche » ! Aussi dynamique que flegmatique, Alain Souchon nous a charmé et touché en plein coeur de ses bons mots et de ses sourires, mais surtout de ses chansons intemporelles… Des textes faisant partie intégrante du patrimoine de la chanson française (« Foule sentimentale », « le bagad de Lann Bihoué », l’amour à la machine », « les jupes des filles »… Et tant d’autres !) et des textes plus récents, tous engagés humainement, et d’une haute teneur poétique et émotionnelle… Fort bien accompagné de musiciens, tous excellents, avec qui il partage une belle complicité, Alain Souchon a enchanté cette dernière soirée du festival, sous les acclamations enthousiastes d’un public tout acquis à sa cause… Un récital qui s’est terminé par une fabuleuse touche d’émotion avec le titre « La vie ne vaut rien » qu’il a chanté seul, juste accompagné de sa guitare (et n’en déplaise à Monsieur Voulzy, il en joue plutôt très bien ! ») qui nous a mis à toutes et à tous les larmes aux yeux… Un concert inoubliable qui restera dans toutes les mémoires de celles et ceux qui l’ont vécu… Nous les premières !!!

Dimanche 11 Juillet / Deux Mains J’arrête

S’il n’était pas facile de jouer avant Souchon, il était encore plus difficile de jouer tout de suite après ! Le stress était donc palpable pour les membres de « Deux mains J’arrête… Et surtout pour leur guitariste chanteur qui a avoué avec humilité et de façon très touchante son trac ! Une fois encore, voici un groupe qui aurait mérité toute l’attention du public, pour la qualité de ses textes fort émouvants et la beauté de sa musique.. Un accordéoniste faisant corps avec son instrument et un contrebassiste fort inspiré accompagnait pourtant de belle manière notre chanteur d’origine chti… Mais on était Dimanche soir, il était tard, et c’était le quatrième et dernier jour du festival… Dommage ! Une chose est certaine, ces trois là ont du talent… Alors, ne ratez pas leur prochain concert si vous êtes passés à côté de celui-ci… ça vaut vraiment le coup !

Photographies et compte-rendus Maud Coder et Christine Le Garrec