Corréziens, corréziennes, mais où donc étiez-vous, samedi soir ? Quel dommage que le public n’était pas vraiment au rendez-vous … Honnêtement, ça valait le coup de faire le déplacement ! Pour ma part, je n’aurais loupé ce grand moment pour rien au monde car c’est tout de même un évènement et un honneur de découvrir les derniers morceaux du dernier album d’Ursus Minor « what matters now » enregistré à Treignac ! Tant pis pour vous ! pfffffffff !!!
Laissez-moi-vous présenter l’équipe de choc qui est montée sur la scène des lendemains : Stokley Williams (batterie), François Corneloup (sax baryton, soprano), Tony Hymas (clavier), Grego Simmons (guitare) et bien sûr au chant Desdamona. Ces musiciens nous ont offert une soirée Jazz, rap, funk, d’une grande intensité ! Les amateurs présents ne viendront pas me contredire !
C’est par deux morceaux instrumentaux que le concert a démarré, chauffant du même coup la salle et permettant au public d’apprécier le talent mis à la disposition de compositions énergiques et interprétées de façon magistrale. Pas le temps de reprendre son souffle que Desdamona nous embarque dans un rap qui fait pulser le déhanchement des spectateurs ravis. Pas de doute, ils sont carrément doués les bougres ! Nous avons eu droit à la « ZAD Song », un titre qui mériterait de devenir un hymne pour tous les zadistes (qui sait s’il ne l’est pas déjà !) repris en chœur, haut et fort par un public chaleureux ! Une heure et demie, ça passe très vite quand on écoute de la bonne zique, que l’énergie est au rendez vous et, franchement, le spectacle aurait duré plus longtemps, qu’il n’y aurait pas eu de plaintes ! Ursus Minor est un groupe vraiment bien rôdé, son producteur, Jean Rochard, peut dormir sur ses deux oreilles, c’est une affaire qui roule ! Souhaitons leur une excellente tournée et remercions ce groupe international d’être venu nous faire partager tant d’émotions dans cette salle bien sympa (et super bien programmée !) des lendemains qui chantent !
Bruno Robert