C’est avec un peu de retard que je viens vous rendre compte de la vague Landmvrks qui a déferlé le 26 février dans la superbe Coopérative de Mai, à Clermont-Ferrand pour être exact

Pour ma part, ce fut en total novice du groupe marseillais que je me suis rendu là bas. Je connaissais vaguement un ou deux titres de loin, mais vraiment de loin, et je savais juste que leur style avait des chances de me plaire et leur notoriété grandissante m’intriguait.

Alors, verdict pour cette découverte en live?

Il aura fallu attendre 22h pour voir Landmvrks puisque la soirée fut précédée de deux groupes 

Arrivé en cours du set d’Aurore j’admets que je pourrais pas trop vous en parler en détails. Ce fut une bonne mise en bouche, simple et efficace sans être totalement transcendante. 

En revanche la seconde partie, menée par Boston Manor, m’a bien chauffé. Le groupe anglais a transmis une énergie contagieuse dans une salle de plus en plus bondée. Avec un punk rock oscillant fortement vers des influences rock qui peuvent rappeler le groove de Royal Blood, le groupe délivre une musique d’ados rebelles teintée d’une belle mélancolie qui évoque par moments un petit côté Deftones. En tout cas, leur énergie punk a cueilli le public qui était déjà dans les « starting block » pour la tête d’affiche de la soirée.

Et le public a bien fait d’être sur ses appuis, prêt à partir en vrille, car lorsque les lumières se sont éteintes pour laisser place à une courte et douce intro, on se doutait bien que cela n’était qu’une brève accalmie avant la tempête. Les gars de Landmvrks nous ont très vite fait comprendre qu’ils n’étaient pas là pour enfiler des perles et ont balancé tout ce qu’il faut à grand renfort de stroboscopes et de jeux de lumières aussi furieux que leur musique.

On a très vite été embarqués dans leur frénésie, comme pris dans le rouleau d’une énorme vague. La foule était déchaînée et le groupe a livré une solide performance du début à la fin. Leur metalcore est redoutable et vient incorporer de ci de là des passages plus rap, passant de l’anglais au français. On retrouve par moment un côté rap français old school très plaisant qui se mélange habilement avec leur sonorité metal. Avec des passages hyper bourrin et d’autres plus lyriques et lumineux, Landmvrk se pose sur une très bonne setlist avec zéro temps mort, proposant des interludes originaux, des moments suspendus sur un beat de rap où le chanteur tague le logo du groupe sur une toile, où un bref interlude sur de la musique électro.

On a même assisté à un anniversaire à souhaiter dans le public et une demande en mariage sur scène !

Une bien belle claque en live, que je vous recommande chaudement de découvrir si vous êtes adepte de musique extrême !

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Alexandre Vergne