Limoubluez, clap première !

Énergie positive hier soir sur le domaine du Mialaret, pour cette première édition du « Limoubluez Festival ». Preuve à l’appui, un public venu nombreux pour accueillir « Devil’s Grub », la tête d’affiche de cette première soirée, et Brown Sugar tout droit venus d’Angleterre !

 

 

 

C’est à 21h15 (quart d’heure corrézien oblige !) que la tambouille du diable est venue faire chauffer sa marmite blues. Un mélange de feeling, de groove, assaisonnés d’une grosse pincée de talent, c’est la recette que nous a servi « Devil’s Grub ». Une mixture franco-italienne composée de : Aurélien Morro (Guitare/Chant), Eric Courier (Basse), Fred Canifet (Clavier), Miguel Pereira (Batterie), Marco Pandolfi (Harmonica) et Max Ferrauto (Chant) pour un show bouillonnant et mené tambour battant. Ils ne leur à pas fallu longtemps pour enflammer l’assistance par des compos originales de Max remixées pour l’occasion  en une décoction d’enfer. Une prestation de deux heures où l’on a pu savourer un blues roots-rock endiablé, porté par des improvisations instrumentales de grande classe. Cette formation bluesy, groovy, funky, a su réunir les ingrédients nécessaires et nous cuisiner une sauce musicale mijotée aux p’tits oignons ! Un régal que les amateurs de bonne « zik » venus assister à ce concert, ne sont pas prêts d’oublier !

 

 

 

 

La petite surprise de la soirée est venue d’une part de « Brown Sugar », le trio anglais qui nous a offert un avant goût et une mise en bouche de leur spectacle, (que vous pourrez apprécier pendant les deux prochaines journées du festival) et, cerise sur le gâteau, d’une panne de courant générale qui n’a nullement empêchée les deux chanteuses et le guitariste des « Brown Sugar » de poursuivre ce petit intermède musical en acoustique, pour le plus grand plaisir de tous. La fin de cette première journée de festival s’est improvisée autour de Max Ferrauto et de « Tacot Blues » dans des versions acoustiques blues de ses compositions. Une belle soirée, qui malgré le manque de lumière, n’a pas manqué d’illuminer nos têtes et nos cœurs !

 

 

Bruno Robert