Un « Arts et essais » consacré à l’esthétisme sous toutes ses formes ! Je vous propose tout d’abord un très bel ouvrage où les graffeuses prennent la parole et bousculent les clichés à leur encontre en nous dévoilant l’ampleur de leur talent… C’est ensuite à la vie et l’oeuvre de Delacroix que Stéphane Guégan nous convie avec une belle érudition… On continue ? Avec le catalogue d’exposition « Bijoux d’artistes », vous découvrirez les merveilles issues du talent et de l’imagination de créateurs ! La photographie est également en bonne place dans cette sélection avec le très beau « Belleville-Ménilmontant » où les photos de Willy Ronis, légendées par la belle prose de Didier Daeninckx, nous embarquent sur les pas d’un p’tit gars de Ménilmuche… Une « petite histoire de la photo » vous présente ensuite les chefs d’oeuvre intemporels et les techniques utilisées par les maîtres de l’image… Génie ou folie ? A travers le portrait de quelques artistes emblématiques, Thierry Delcourt nous entretient des liens entre création artistique et troubles psychiques… Maintenant, un peu d’architecture avec l’exhaustif « Habiter la planète » qui vous propose un formidable tour du monde de l’architecture vernaculaire ! Sans la musique, cette plongée dans l’art serait incomplète, non ? Je vous invite donc à dévorer un gros pavé qui décline le jazz dans tous ses états, signé par Patrice Blanc-Francard, un de ses plus fervents amoureux … Pour finir, après le plaisir des yeux et des oreilles, je vous invite à découvrir une revue olfactive qui a du nez et de la ressource !!! Bonnes lectures à toutes et à tous !
Misogyne, le milieu du graff ? Sans surprise, en grande partie, oui… Comme dans tous les secteurs, qu’ils soient artistiques, sociaux ou politiques ! Certes en minorité dans ce milieu très masculin, les graffeuses existent bel et fort bien mais souffrent encore aujourd’hui de préjugés d’un autre temps, davantage jugées sur des critères physiques plutôt que sur leurs qualités artistiques. Deux graffeuses, Élise Clerc et Audrey Derquenne, ont donné la parole à leurs consœurs pour dépoussiérer ces clichés et remettre les pendules à l’heure, à travers les témoignages d’une petite cinquantaine de graffeuses qui ont pu exprimer leur vision du graff et évoquer leur vécu et expériences (bonnes ou mauvaises !), dans ce magnifique ouvrage abondamment illustré de photographies de leurs œuvres, qui mettent en lumière la diversité et la richesse de leur travail. Si selon la rumeur toute masculine, elles courent moins vite que les hommes, sont plus fragiles psychologiquement et peuvent être de potentielles « balances » pour les flics (ça reste à prouver !), leurs graffs ne manquent ni d’audace, et encore moins de savoir-faire, ne vous en déplaise, messieurs ! D’ailleurs, quatre courageux graffeurs ont également pris la parole pour donner leur sentiment sur le sujet : pour l’un, « la soif d’adrénaline et l’ego existent chez les deux sexes » et pour un second « un graffiti n’a pas d’identité (sexuelle), il respire la liberté de quiconque de créer le mouvement ». Tout est dit ! La personnalité et le talent de l’artiste doivent être les seuls critères à retenir pour juger de la qualité de ces œuvres d’art… Ce panorama du graff féminin, des années 80 à 2010, rend justice à toutes ces femmes qui occupent ou ont occupé la scène de cette discipline (toujours en proie à la répression…) dans l’ombre de ces messieurs pendant près de quarante ans. Rendons à César ce qui lui appartient ! Justice est enfin faite et le talent de ces dames éclate enfin au grand jour !
Graffeuses par Élise Clerc et Audrey Derquenne, Alternatives, 2018 /28€
Peintre universel du romantisme qu’il a mis en œuvre avec un souffle poétique d’une extrême modernité, Delacroix signe la fin d’une ère et le début d’une autre à travers l’œuvre foisonnante qu’il a léguée à la postérité, nous offrant sa vision du monde en adéquation avec l’actualité de son époque. Delacroix est à l’honneur cette année et il le vaut bien ! Deux expositions lui sont consacrées simultanément au musée du Louvre et au musée Eugène Delacroix jusqu’au 23 juillet prochain, et de multiples ouvrages lui sont consacrés, dont cette magnifique monographie « Peindre contre l’oubli » que l’on doit à Stéphane Guégan. Ce brillant historien et critique d’art, avec une magistrale exhaustivité, examine à la loupe la vie de cet artiste majeur et analyse brillamment son oeuvre dans le contexte de sa création, sous la forme d’une succession d’essais thématiques qui explorent le fonctionnement d’une « triple mémoire », familiale, culturelle et politique. Cet ouvrage à la riche iconographie (cent cinquante illustrations) reflète les sources d’inspiration (littérature, Orient, Antiquité…) mais aussi la richesse des techniques utilisées par le maître (huile, dessin, fusain, pastel, gravure, aquarelle, caricature…). Un ouvrage d’une brillante érudition pour tout savoir sur le créateur des célèbres « La mort de Sardanapale » et « La liberté guidant le peuple »… et sur l’immense richesse de son œuvre. Magistral !
Delacroix, peindre contre l’oubli par Stéphane Guégan, Flammarion, 2018 /35€
Bacon, Giacometti, Artaud, Van Gogh, Camille Claudel, Niki de Saint-Phalle, Dali, Garouste… Tous ces artistes ont présenté des troubles psychiques allant parfois jusqu’à la folie et au suicide… Ce remarquable essai du psychiatre et psychanalyste Thierry Delcourt nous éclaire sur le lien entre création artistique et troubles neuropsychiques à travers les portraits dûment argumentés et documentés de ces artistes emblématiques. Pourquoi cet obsédant besoin de créer ? Qu’engage t- on de soi dans l’acte de création ? Comment accompagner cette souffrance sans altérer l’originalité et le goût de la création ? La brillante analyse de Thierry Delcourt autour de ces questions tend à nous faire comprendre les souffrances de ces écorchés vifs, bien trop souvent stigmatisés par leurs comportements perturbés, qui se retrouvent enfermés dans ce mythe de l’artiste fou et maudit. Tous ont en commun une propension à se mettre en danger face à la passion qui les dévore de l’intérieur et se livrent un perpétuel combat contre eux-mêmes au risque de s’y perdre : besoin inconscient, choix délibéré ou destin tragique ? Le débat entre génie et folie est engagé. Il faut souvent remonter à l’enfance et aux sources familiales pour détecter les premiers signes de ces « folies » que l’on retrouve dans les œuvres de ces artistes : l’emprise du père de Francis Bacon est-elle à l’origine de sa recherche incessante de la vérité ? Si Aurélie Nemours n’avait pas été placée en institution religieuse dès le tendre âge de deux ans, aurait-elle passée sa vie à créer pour peupler l’absence d’affection ? Artaud n’a cessé de remplir sa « poche noire » d’angoisse dès l’âge de cinq ans et Dali a supporté le lourd héritage de porter le prénom de son frère mort… Niki de Saint-Phalle a exorcisé l’inceste subi par son père en sublimant par son art ses pulsions et sa rage, et Giacometti, tout au long de sa sa vie, a tenté de représenter l’insaisissable tel un funambule entre réalité et monde invisible… Quant à Garouste, qui souffre de graves troubles bipolaires, il a formidablement dépeint sa maladie dans un fabuleux témoignage « l’intranquille » dont je vous recommande vivement la lecture… Ce fabuleux document qui nous immerge avec une profonde humanité dans l’intimité de ces génies en plein coeur de leur fièvre créatrice, donne de sacrés coups de pied dans des certitudes trop souvent péremptoires au mépris de la réalité … Passionnant !
La folie de l’artiste : créer au bord de l’abîme par Thierry Delcourt, Max Milo, 2018 /21,90€
Le bijou d’artiste s’expose au musée des arts décoratifs jusqu’au 8 juillet prochain. L’occasion de découvrir ces petits objets d’art rares et précieux issus de l’imagination de grands artistes (peintres ou sculpteurs) qui se sont confrontés à la réalisation de ces œuvres miniatures, comme un challenge face aux contraintes de matériau et de différences d’échelles auxquels ils sont habitués. Je vous invite donc, à travers ce magnifique catalogue d’exposition, à pénétrer dans ce musée intime nommé désir où ces magnifiques œuvres racontent autant une histoire de l’art qu’une histoire faite d’exclusivité et de passion : celle des artistes qui les ont réalisées bien sûr, mais aussi celle de Diane Venet, collectionneuse passionnée qui a fait appel à de nombreux collectionneurs, aux artistes (dont pour certains, l’exercice était tout nouveau) et à sa propre collection, issue de ses voyages où elle traque la « perle rare » ou de ses amitiés dans le monde de l’art. Près de trois cent bijoux issus d’un siècle d’art moderne et contemporain sont ainsi exposés dans cet ouvrage qui propose au préalable une histoire du bijou d’artiste avant de les offrir à votre regard à travers de magnifiques photos pleine page. Ludiques, multiformes et originales, éphémères ou délicates, ces œuvres belles à couper le souffle ont été conçues par une multitude d’artistes : Ben, Louise Bourgeois, Braque, Calder, César, Cocteau, Dali, Derain, Dubuffet, Max Ernst, Giacometti, Léger, Picasso, Niki de Saint-Phalle, Vasarely… Tous se sont tous essayés avec bonheur dans la création de bijoux, qui, s’ils restent proches de leur univers, témoignent néanmoins de leur vivacité artistique incomparable. Je pourrai également vous citer Keith Haring, Jeff Koons, Lichtenstein, Man Ray, Yoko Ono, Warhol et bien d’autres encore, moins connus des néophytes, qui ont eux aussi produit de « petits bijoux » d’une délicatesse doublée de force. Ce livre qui fait littéralement rêver témoigne de la belle diversité dont nos artistes ont fait, ou font preuve, avec un talent époustouflant… Wouaohhh…
Bijoux d’artistes de Calder à Koons : la collection idéale de Diane Venet, Flammarion, 2018 /39,90€
Avec sa présentation ultra chic et son ton décalé, la classieuse revue « Nez » vous propose d’explorer le monde des effluves et des fragrances dans des domaines aussi divers que la littérature, les sciences, l’histoire, la gastronomie… et bien évidemment la parfumerie ! Vous y trouverez donc en bonne place des chasseurs d’odeurs, des recenseurs de parfums, des portraits de créateurs, des débats entre naturel et synthétique, des sélections de parfums et des gros plans sur les plantes utilisées en parfumerie et sur celles qui ont disparu des palettes des parfumeurs, et un agenda des événements olfactifs ! Mais pas seulement, car le parfum est partout ! Dans le marché de Camden à Londres, dans les effluves émanant d’une nature morte, dans un verre de spiritueux, dans l’installation d’une artiste qui fait danser les fleurs, niché dans des extraits de la littérature, derrière la porte longuement refermée de votre maison de campagne où dorment tapis les parfums de votre enfance, ou bien encore dans votre assiette ! Ce numéro 5 vous propose également un voyage au cœur des parfums perdus de la Belle époque ou d’imaginer le parfum idéal pour Buffalo Bill, Marie Curie ou la reine Victoria en adéquation avec leur personnalité ! Bref, tout est odeur et « Nez » est là pour les recenser, les décrypter et les sublimer ! Cette revue, bien dans l’air du temps, a décidément du pif et sait flairer les bons sujets ! Elle paraît deux fois par an, ne la loupez pas !
Nez : la revue olfactive, Printemps / Eté 2018 /19,90€
Si la photographie fut longtemps réduite au seul rôle de témoin de la réalité quotidienne, elle a depuis acquis ses lettres de noblesse pour devenir un art à part entière. Comment peut-on juger de la qualité d’une photo ? Par l’essentiel et fameux coup d’œil du photographe, bien sûr, mais aussi par les techniques qu’il utilise, car comme disait ce cher Brassens, un don sans technique n’est rien qu’une sale manie ! Ce guide illustré, accessible à tous les passionnés de photo, vous propose de découvrir les différents genres (du monochrome de Salgado à la photo de performance de Sophie Calle) et une multitude d’œuvres emblématiques, accompagnées de leur analyse, d’une présentation de l’artiste qui l’a réalisée et de la technique utilisée. Deux autres chapitres sont ensuite consacrés aux thèmes et aux techniques, en suivant leur évolution, de la camera obscura au selfie ! Avec cet ouvrage très complet, vous apprendrez à décrypter ces œuvres d’art grâce à des explications claires et détaillées et à appréhender les diverses techniques qui ont fait l’histoire de cet art majeur. Excellent ouvrage de vulgarisation !
Petite histoire de la photo par Ian Haydn Smith, Flammarion, 2018 /19,90€
C’est à une balade mélancolique et empreinte de poésie que nous convie « Belleville Ménilmontant », à travers le regard sensible de Willy Ronis. Grâce à la beauté absolue de ses clichés et de l’humanité qui s’en dégage, on parcoure avec nostalgie les jardins, on pénètre dans les petits rades et les guinguettes, on croise les marchands ambulants et la bonhomie modeste des habitants de ce village populaire et ouvrier qui dominait Paris du haut de sa colline, tout en escaliers, passages et ruelles… Le linge sèche dans les cours, les poules picorent sur les maigres terrains, on discute au pas des portes où les chaises sont tirées : La pauvreté s’entoure d’un sens de la fête et de la solidarité qui la fait plus douce… Didier Daeninck a habillé les photos de Ronis en imaginant un courrier envoyé au photographe par un des « figurants » se reconnaissant sur un cliché. De ce postulat, il a construit tout au fil de son récit des rencontres et des dialogues imaginaires, inventant des destins dans un scénario poétique sur la vie quotidienne et l’Histoire de ces quartiers, où la Commune a joué un rôle important… Ces photographies, prises fin des années 40, début des années 50, nous laissent à voir un monde où les voisins se parlaient et s’entraidaient, où les gamins déambulaient et dévalaient joyeusement les marches des nombreux escaliers et où les terrains vagues étaient de splendides terrains de jeux… Un monde en sursis, car ce village préservé a subi depuis les transformations radicales et mercantiles des promoteurs : les guinguettes ont fermé leurs volets et le peuple modeste de l’époque a laissé place à des gens fortunés qui jouissent aujourd’hui du point de vue imprenable sur les toits de Paris… Ce magnifique ouvrage, dont c’est la quatrième édition depuis 1954 (augmentée de photos) fait renaître, par la force conjuguée de deux grands talents, cette époque révolue qui fait autant rêver qu’elle met en lumière tout ce qu’on a perdu de notre humanité au fil des ans… Des airs de Piaf, « Le temps des cerises » et la voix de Fréhel hantent les pages de ce magnifique ouvrage qui ouvre grand la porte à la nostalgie… « Où sont-ils les amis, les copains ? Où sont-ils tous mes vieux bals musettes, leurs javas au son de l’accordéon ? Où sont-ils tous mes repas sans galette avec un cornet de frites à deux ronds ? Où sont-ils donc ? » Pour info, une exposition « Willy Ronis par Willy Ronis » a lieu au Grand Palais jusqu’au 29 Septembre 2018.
Belleville-Ménilmontant par Willy Ronis et Didier Daeninckx, Hoëbeke, 2018 /19,90€
Par zones climatiques (tropicale, aride, tempérée, continentale et polaire), ce magnifique ouvrage explore, tout autour de la planète, les différents habitats adaptés au climat et aux conditions de vie des populations, des maisons en pilotis du Laos aux cases en herbe d’Hawaï, des pueblos mexicains aux habitations troglodytes en Turquie, des bâtiments en torchis, pierre, chaume et bois des îles britanniques aux minkas japonais, des fermes russes aux maisons en feutre du Kazakhstan jusqu’aux constructions en neige, pierre et bois des régions polaires… Une carte de localisation décrit la géographie de chaque zone évoquée et ses conditions climatiques (températures, précipitations…). Abondamment illustré (plus de mille illustrations !) et rédigé par une équipe internationale d’une centaine d’experts, cet ouvrage aussi exhaustif que passionnant nous offre un panorama complet sur les méthodes de l’architecture vernaculaire, inspirées d’un savoir-faire ancestral qu’il devient de plus en plus urgent de se réapproprier… Parsemé d’essais sur la climatologie, l’anthropologie et l’économie, ce « gros pavé » vous présente également, en modèle d’une architecture écoresponsable, une vingtaine de réalisations contemporaines adaptées à leur région d’implantation. Le réchauffement climatique et l’accroissement de la population mondiale (qui devrait atteindre les quinze milliards d’individus à la fin du siècle…) nous obligent à nous diriger promptement vers un développement durable et climatiquement responsable en gérant au mieux nos ressources naturelles, y compris en repensant la conception de notre habitat en utilisant des matériaux de construction de proximité adaptés à notre écosystème tout en préservant le savoir-faire artisanal. S’adapter et respecter notre environnement : c’est la principale leçon de cet ouvrage précieux pour les générations présentes et futures qui tiennent et tiendront entre leurs mains l’avenir de notre planète… Ce magnifique ouvrage a obtenu le « prix des libraires du livre d’art et du beau livre 2017« … Une référence absolue !
Habiter la planète (sous la direction de Sandra Piesik), Flammarion, 2017 / 125€
En 1968, Patrice Blanc-Francard, alors ingénieur du son et critique de jazz, prend le relais de Pierre Lattès pour animer la désormais mythique émission “Pop-Club”, à la demande de José Arthur. Une aventure qui durera trois ans. Puis, il y eut «Les enfants du rock » que toute une génération garde en mémoire comme le meilleur de ce que peut produire la télévision en matière d’émission musicale… Souvenirs, souvenirs… Mais la couleur musicale qui fait vibrer Patrice Blanc-Francard, celle qu’il a chevillée à l’âme depuis toujours, c’est décidément le jazz ! Quel meilleur passionné pouvait donc nous entretenir de son savoir et de sa passion dans un dictionnaire amoureux de ce style foisonnant que l’on pourrait aisément mettre au pluriel, tant les courants qui le traversent sont multiples ? Patrick Blanc-Francard, of course ! C’est du moins le sentiment qui se dégage à la lecture de la soixantaine de récits où l’on explore avec délices sa carte du tendre ! Composé de biographies émaillées d’anecdotes sur « ses » artistes emblématiques (accompagnées des incontournables albums, livres et vidéos qu’il nous propose de découvrir), de présentations des lieux mythiques où ils se sont produits (Harlem, le Savoy Ballroom, Montreux…) et des labels de légende où ils ont signé (Atlantic, Blue Note…), ce dico nous immerge dans un bain de jazz revigorant et passionnant ! Blues, free jazz et New-Orléans semblent être chers au cœur de Patrice Blanc-Francard qui leur consacre à chacun un chapitre, tout comme au sublime film « Autour de Minuit » de Bertrand Tavernier… Un inventaire qu’il aurait sans doute pu décliner à l’infini et qui a dû donner lieu à des choix cornéliens ! En fin de volume, Patrice Blanc-Francard nous a glissé en cadeau sa play-list de prédilection, avec tous les artistes mentionnés… A vos platines !
Dictionnaire amoureux du jazz par Patrice Blanc-Francard, Plon, 2018 /24€
Christine Le Garrec