Juke box N°41

Du jazz qui nous embarque en beauté du côté de l’île de La Réunion en excellente compagnie avec Gaël Horellou, les talentueux Giovanni Mirabassi et Sarah Lancman qui revisitent la chanson italienne en standarts de jazz classieux, La flamboyante soul teintée de blues sous la superbe voix de Shayna Steele, Le rock Pop Folk des toujours inspirés Waterboys, l’éclectisme des Dub Silence dans un premier album éblouissant, le slam lumineux de Velu et celui de Yannick Monrosé qui, lui aussi, vous prend aux tripes, dans une bouleversante palette d’émotions… Voici mes coups de coeur de ce mois d’Août ! Pour terminer, la parole est donnée à Swaz qui vous fait part de son enthousiasme communicatif sur le dernier album de Grand Corps Malade et à Alex sur le petit dernier d’Angle Mort et Clignotant ! Bonne écoute à toutes et à tous !!!

Deux ans après l’album « identité » (élu disque de l’année par TSF Jazz), Gaël Horellou nous offre une « suite » métissée et colorée de ce premier opus, réalisée dans une parfaite fusion entre jazz et maloya. Tout au fil des dix plages de cet album, ce maître du sax (qui a joué (ou joue) avec Laurent de Wilde, Ari Hoenig ou encore Marcus Miller), entouré de musiciens de haute volée (dont certains sont réunionnais), nous embarque dans un voyage où le calme précède la tempête, nous enveloppant avec volupté dans des ambiances apaisantes et mélancoliques qui montent crescendo pour laisser place à une joyeuse fête tribale qui nous met en transes sur des rythmes effrénés… Il faut dire que quatre percussionnistes, un sax alto, un sax ténor, un trombone, un orgue et une guitare, ça déménage grave de grave, quand chacun maîtrise à la perfection son instrument et que tous s’accordent dans une telle osmose !!! Si l’esprit du jazz est bien présent, laissant la place à chacun de s’exprimer à travers d’époustouflants solos et dans l’exécution de thèmes qui se déclinent dans une infinité de possibles, l’âme du maloya se déploie quant à elle à  travers les mots chantés en créole et par les rythmes des percussions qui empruntent à la musique traditionnelle de l’île de La Réunion. Écouter « Tous les peuples », c’est remonter jusqu’aux racines de la musique noire, entre Amérique et océan indien, au cœur d’un jazz tour à tour ondulant, hypnotique ou festif, d’une indéniable classe. Gaël Horellou &Co se produiront le 14 Septembre prochain à Gaillac dans le Tarn (Coco Jazz Festival) et Gaël Horellou avec Ari Hoenig le 5 Octobre à Vitrolles (Le moulin à Jazz). Si vous passez dans le coin, allez y ! Vous ne le regretterez pas !

Tous les peuples / Gaël Horellou / Breakz / Juin 2019 / 12€ le CD, 7€ en numérique (en vente ici !)

Avec « Intermezzo » Sarah Lancman et Giovanni Mirabassi ont conjugué leurs talents pour revisiter le répertoire d’une chanson italienne intemporelle, avec une grâce et une légèreté infinies, dans un duo suave et langoureux accompagné sur quatre titres par Olivier Bogé au saxophone. L’ensemble s’habillant de la musicalité ensoleillée de la langue de l’Italie… La voix chaude, ronde et puissante de Sarah Lancman (dont la tessiture fait parfois penser à celle de Maurane… Et c’est pour moi un vrai beau compliment !), épouse dans une belle osmose, tout au long des neuf titres (enfin, huit, car le titre « La canzone di Marinella », est uniquement instrumental), le toucher aussi délicat qu’expert du pianiste virtuose Giovanni Mirabassi (qui a entre autres joué avec Chet Baker…). Le sax d’Olivier Bogé, amène quant à lui la note cuivrée et précieuse qui pimente avec flamboyance le mariage de la voix et du piano… Vous reconnaitrez à la première écoute certains titres comme « Estate », « Parlami d’amore Mariu », « Ah, che Sara, che Sara » ou Vedrai, vedrai », immortalisés en d’autres temps par Nougaro (« Un été », « Tu verras »), Lys Gauty (« Le chaland qui passe ») ou Dalida… Mais surtout, vous vous laisserez bercer par l’envoûtant jazz swing qui se pare avec bonheur de rythmes de bossa, distillé par ces magnifiques artistes, tout au long de ce joyau, élégant et feutré qui, lorsque l’on ferme les yeux pour le savourer encore davantage, vous prend par la main pour vous embarquer dans les somptueuses ruelles de la ville éternelle… Cet album lumineux et limpide, empreint de douceur et de nostalgie, vous éclabousse de sa beauté ! Giovanni Mirabassi et Sarah Lancman se produiront en concert en Suisse (le 14 Septembre au festival Jazz sous les étoiles à St Luc et le 23 Novembre au Chorus Jazz Club de Lausanne), mais aussi en France, à la cathédrale de Rouen le 11 Octobre prochain. Ne passez pas à côté de cet « intermède » d’une grâce infinie !!!

Intermezzo / Giovanni Mirabassi et Sarah Lancman / Jazz Eleven / Juin 2019 / 14€

Être choriste demande des qualités vocales d’exception afin de s’adapter à tous les styles musicaux… Et Shayna Steele, après avoir prêté sa voix pendant une vingtaine d’années aux plus grands, dans l’ombre et dans des registres bien différents (Bette Middler, Rihanna, Moby, Steely Dan…), possède indéniablement ces qualités… Quelle voix et quelle énergie ! C’est donc tout naturellement que la belle a volé de ses propres ailes, et son troisième album solo « Watch me Fly » (réalisé avec son compagnon David Edward Cook avec qui elle a composé six titres des dix que contient cette pépite), nous expose l’étendue de son talent dans toute sa splendeur ! Sa voix envoûtante nous balade au fil des pistes entre soul, jazz, blues et funk, pimentés de pointes de gospel, dans des ambiances tour à tour langoureuses qui coulent comme du miel ou pétillantes et ondulantes qui donnent envie de se trémousser ! Cette belle diversité des styles, servie par des musiciens « pointus » qui nous offrent de somptueux solos au fil des pistes, met en lumière l’incroyable tessiture de Shayna Steele qui excelle dans tous les domaines, avec une voix qui fait autant swinguer qu’elle met la chair de poule, par sa pureté et par ses performances vocales de premier plan ! Energique et douce, passionnée et voluptueuse, mademoiselle chante et nous en fait voir de toutes les couleurs dans cet album flamboyant de très grande classe ! Shayna Steele se produira le 30 Août prochain au Duc des Lombards, à Paris… Petits veinards de parisiens !

Watch me fly / Shayna Steele / Membran/Modulor / Avril 2019 / 17€

Mike Scott, jeune homme de 60 ans, après 14 albums et une carrière exemplaire depuis le début des années 80, revient en beauté avec un nouvel album étonnant par sa diversité… Et époustouflant, une fois de plus par sa virtuosité ! « Where the action is » démarre sur un rock pur jus digne des années 60, 70’s, pour continuer sur le second titre avec un rock aux accents soul qui dégage la belle énergie punk de la grande époque (pas un hasard…« London Mick », a été écrit en hommage à Mick Jones des Clash !)… Alors, les Waterboys, du très bon rock ? Oui, mais pas seulement ! Car les morceaux suivants nous embarquent pour d’autres univers, plus feutrés, avec des ballades pop folk plus douces, un brin langoureuses, qui penchent en fulgurances vers le psychédélique… Pas pour très longtemps ! Car avec « Take me there I will follow you », c’est à un rock rap mâtiné de soul, à la limite de l’expérimental, que Mike Scott nous convie, avant de retourner en douceur à des ballades folk aux allures celtiques sur les deux titres suivants ! Pour terminer cet album éblouissant, d’une richesse incroyable, il déclame un texte de Kenneth Grahame « Piper at the gates of dawn » (qui a donné son nom au premier album des pink Floyd), sur un instrumental des plus planant… Dix titres qui se suivent, mais ne se ressemblent pas, pour une écoute incroyablement diversifiée qui nous emmène dans un voyage haut en couleurs, du rock le plus bouillant à la ballade la plus épurée ! Auteur d’exception, Mike Scott, repris à maintes reprises (Prince, Tom Jones, Rod Stewart…) a inspiré bien des artistes… Gageons qu’avec ce dernier opus, il en inspirera encore bien d’autres, tant son talent est contagieux ! Les Waterboys sont en tournée en ce moment… Mais pas en France où ils sont déjà, hélas passés à Landernau le 10 Août… Il faudra maintenant attendre le retour de leur loooooooongue tournée à travers le monde pour les voir sur scène dans l’hexagone… Du moins, on l’espère ! Allez, venez voir les petits frenchies, les porteurs d’eau… On vous attend !

Where the action is / The Waterboys / Cooking Vinyl / Mai 2019 / 15€

Les sept tout jeunes membres de Dub Silence viennent de sortir leur premier album… Et c’est un sacré coup de maître ! Si vous vous attendez à du Dub (comme son l’indique) et à du reggae, vous avez raison… Y en a !!! Mais on ne peut résumer « Anomalie » à un énième album de reggae, car ces jeunes savoyards manient les genres et multiplient les couleurs avec une rare dextérité et dans une totale liberté : au fil des 13 titres, ils passent sans bouger les oreilles d’un reggae nonchalant roots ou exotique à des rythmes jazz swing, du Rap au ska à un reggae psychédélique, avec une aisance qui force le respect. Rajoutez à ce joli cocktail bien frappé des polyphonies à tomber et des textes tour à tour engagés ou empreints d’humour (fort bien écrits !) et vous obtenez un album qui sort avec bonheur des sentiers battus ! Naâman a prêté sa voix et son talent sur le titre « Be proud »… Et les Dub Silence ont bien raison d’être fiers d’être « dans la marge plutôt que rester dans le moule »… Surtout, qu’ils ne changent rien ! Car si le talent est une « anomalie », ils nous démontrent avec maestria qu’ils en ont à revendre : rien ne cloche dans cet album cuivré et festif qui vous fera passer corps et âme par toutes les émotions… Du grand art !

Anomalie / Dub Silence / Alpine Records / Avril 2019 / 16€

C’est la première fois qu’il slame, après avoir baigné avec Scorch dans l’univers du Metal hardcore… Et bien lui en a pris, car Velu a indéniablement des choses à dire, et que ses mots justes et forts avaient besoin de ce format pour être pleinement écoutés et surtout entendus … Sur une bande-son, aussi classieuse que diversifiée, qui épouse à merveille les thèmes abordés, Velu parle. De ses colères face à un monde où l’indifférence, la haine et le repli sur soi font loi. Un monde où chacun devrait se sentir chez lui partout sur la planète », où 51 006 5000 Kms2 devraient suffire amplement pour que chacun y trouve sa place… Un monde « où l’on subit des choix que d’autres font pour nous », où l’on assiste impuissant à la destruction programmée de la nature. Un monde où être, c’est réussir, dans l’absurdité de la norme établie… Velu écrit « pour mieux dire, pour mieux dormir », il sort ses tripes avant d’étouffer, pour nous offrir la justesse de ses mots à poser sur nos propres révoltes face aux injustices de tous poils, au racisme (superbe variation sur la chanson « Lily de Pierre Perret…), à la violence et à la misère. Il slame la vie, dans tous ses états, de l’embryon à la mort, de l’inconscience et du bonheur de donner la vie à nos enfants, « nos seules parts d’optimisme qui restent en nous », à la volonté de mettre fin à nos jours, « quand on est à portée de la faux, de faire ce qu’il faut » pour partir dans la dignité. Dans un tête à tête intimiste, Velu parle de lui, de nous, de ses peurs et de ses doutes qui sont les nôtres, mais aussi des bonheurs à attraper au vol avant qu’ils ne s’envolent… De croquer la pomme jusqu’au trognon, et de ne pas avaler le poison jusqu’à la lie comme des moutons…Velu nous slame le bruit du monde avec une sincérité désarmante… Qui prend aux tripes tout au long des 14 titres de cet album somptueux à l’écriture racée… C’était la première fois que Velu slamait… Et nos oreilles sont définitivement d’accord pour d’autres joutes verbales de cette qualité… Wouaoh… Impensable de rester impassible, insensé de rester insensible devant tant de talent…

Mes trip(e)s / Velu / Ô poil productions / Février 2019 / 15€

Yannick Monrosé m’a offert la primeur de son « armoire à muses » lors d’une jolie rencontre à la dernière fête de la musique, où il présentait son slam, bouleversant de sincérité, sur une scène ouverte… Un exercice tout nouveau pour lui, habitué jusque là à coucher sur papier sa poésie fine et lumineuse pour des revues littéraires, ou en recueils (« Randonnée » édité chez L’harmattan en 2012 et « Le regard des amants »chez BOD en 2015). Clamer ses textes leur donne le volume qu’ils méritent, sa voix met en lumière leur sensibilité écorchée vive, tout en nuances, habillée de bandes sons discrètes et harmonieuses qui en amplifient l’émotion avec force. Yannick slame sur le tumulte du monde, sur l’exil qu’il connaît bien, ayant émigré de son Cameroun natal dans des circonstances fort douloureuses, loin d’être encore cicatrisées… Des bruits de pas, de bottes, des claquements de porte, le repli sur soi, l’indifférence.. Le constat est aussi amer que lucide : « Les rêves, on en meurt aussi », mais pour survivre, «  il faut savoir voler pour s’enfuir loin de son nid » avec l’espoir d’y retourner en paix. Si « Les bruits emmurés ont toujours trouvé des fissures », Yannick, par ses mots, trouve celles que l’on entrouvre en nous, quand on veut bien écouter ceux « qui épanchent leurs souffrances dans ce monde à refaire » et « qui parlent à voix haute pour que la douleur se sache », dans l’espoir d’une main fraternelle tendue pour, tous ensemble, « rebâtir le bateau qui a déjà chaviré »… A travers ces quatre premiers titres, Yannick se fait la voix de ses frères de misère, leur offre les mots les plus justes qui soient pour exprimer la douleur du déracinement et l’espoir de jours meilleurs… Et nous ouvre à tous les yeux sur l’indicible…. Son « armoire » contient encore un nombre impressionnant de trésors à dévoiler : il ne lui manque que les moyens financiers pour les mettre en musique… Alors, si un producteur lit ses lignes, il ne pourra mieux placer sa confiance que dans ce jeune talent plus que prometteur…

L’éveil / Yannick Monrosé / Juin 2019 / 8,99€ / (Tous liens de téléchargement sur son site)

Christine Le Garrec

C’est dans l’habitacle de mon auto, entre Nantes et Limoges, que je me suis imprégnée du dernier album de Grand Corps Malade : Plan B. Et bien m’en a pris car une première écoute, distraite et brouillonne ne m’avait pas convaincue, à tort, à mon grand tort. Cet album, ce sont 19 titres, des duos, un accompagnement instrumental affirmé et des refrains chantés. Sans doute est-ce ce dernier point qui m’avait d’abord désarçonnée, m’attendant à du slam selon les canons du genre. Du slam : La Syllabe au rebond et Charades font claquer et swinguer les mots dans la pure tradition, mais Fabien Marsaud ne s’enferme pas dans les codes, il élargit sa palette avec générosité et ce n’est pas une hérésie. Cela donne des morceaux entraînants (en passant  La Loire, je chantais avec lui!). Des morceaux poignants aussi : Au feu rouge  m’a donné des frissons. Ces titres nous parlent de la vie comme elle va, la nôtre, la sienne, tantôt avec une ironie dévastatrice : Patrick, tantôt avec une tendresse bluffante lorqu’il s’adresse à celle qui partage sa vie depuis 10 ans et grâce à qui les Dimanche soir ne sont plus chagrins. J’ai adoré son habileté à jouer avec les mots et les expressions, ses rimes, riches,  ne sont « jamais tirées par les cheveux » et l’on s’amuse autant que lui, ébahis, en plus, par la performance. Samedi soir, en arrivant à destination, j’avais élu Plan B CD de l’été. Il vous reste à le découvrir et vous serez emporté comme moi par la maestria de Grand Corps Malade.

Plan B De luxe / Grand Corps Malade /Anouche production / 2018 / 12€

Swaz

Ils reviennent à la charge, vous les connaissez maintenant, je vous en ai maintes fois parlé. Angle Mort et Clignotant vient de sortir un nouvel album, 8 morceaux, 4 featurings, à pleine vitesse et d’une redoutable efficacité. On pourrait presque dire qu’avec cet album nos deux chauffards de la musique ont évolué ! Gardant leur patte bien à eux où se mélange l’absurde à des instrus efficaces baignant dans le hip hop, la trap ou encore la techno, les deux compères nous plongent dans un univers cependant plus énervé. Le côté trap ressort davantage avec des morceaux totalement fous comme Piscine ou encore Sunny, qui a la capacité de vous retourner le cerveau à la première écoute.

Le côté absurde est toujours présent mais on s’éloigne un peu du côté cartoon du premier album pour arriver dans un style un poil plus brute.

L’album commence d’ailleurs avec Code Pin, morceau au beat efficace sur lequel les deux lascars viennent poser leurs voix blasées en énumérant les différents type de codes, allant du code du travail, à celui de la barrière ou encore le code nucléaire. Un morceau décalé, idéal pour commencer à se dandiner tranquillement devant des stroboscopes fraîchement achetés chez GIFI pour l’occasion.

Un album avec maints featuring, notamment DALLA$ sur Piscine et Sunny, mais également Nivek sur le titre Chenille, déjà présent sur les lives depuis un petit moment. Et la cerise sur le gâteau (à mes yeux), un featuring avec le patron de la menuiserie, Cadillac !

Avec le titre Parfois c’est beau, Angle Mort et Clignotant fonce à toute allure dans le surréaliste, accompagné par la douce voix gueularde de Cadillac qui nous régale d’un couplet qui nous renvoie à son univers décalé, sombre et étrange. Un titre entêtant et très prenant. Une fusion parfaite qu’on ne pouvait qu’espérer après les multiples dates que les deux groupes ont partagé.

Si l’album paraît dans l’ensemble plus énervé ne vous inquiétez pas, il contient aussi des morceaux plein de douceur. Comme L’Autoroute du Plaisir, sortie en clip plusieurs jours avant l’album, petite perle de tendresse et de décalé, qui nous permet de reprendre notre souffle entre deux morceaux… agités.

Dans les morceaux plus doux on retrouve également La Piste de Danse, qui va vous permettre de rallumer les stroboscopes de GIFI, et de danser sur ce beat techno groovy viralement entraînant.

Quoi de mieux pour finir le trajet que de terminer avec un son bien boom boom ? Vous connaissez la chanson du Chauffeur appuie sur le champignon ? Qu’est ce que ça donne si nos deux chauffards la reprennent à leur sauce ? Et bien ça vous fait un morceau techno boom boom absolument parfait pour achever un concert, une soirée ou un repas de famille trop arrosé, et pourquoi pas mettre l’ambiance dans un bus de retraités.

Angle Mort et Clignotant signe un beau retour avec cet album, certes plus court mais pas moins efficace. Toujours décalé, absurde, avec des instrus toujours aussi propres, les deux compères ont su évoluer tout en gardant leur identité qui les rend si atypiques. Y a plus qu’à guetter les prochaines dates pour aller en profiter à fond en live !

Code pin / Angle Mort et Clignotant / Fauchage Collectif / 7 euros

Alex