Le Post Générique ! N°3

En 2003, Tommy Wiseau, artiste passionné mais totalement étranger au milieu du cinéma, entreprend de réaliser un film. Sans savoir vraiment comment s’y prendre, il se lance … et signe The Room, le plus grand nanar de tous les temps. Comme quoi, il n’y a pas qu’une seule méthode pour devenir une légende !

 

 

 

The Disaster Artist fait partie de ces films “hommages au cinéma” qui savent parfaitement tenir le spectateur en haleine. Réalisé par James Franco, qui incarne également le personnage principal, The Disaster Artist nous plonge dans une histoire d’amitié basée sur des faits réel qui a marqué le monde du cinéma.

C’est en lisant le livre relatant la folle histoire de Tommy Wiseau, que James Franco découvre cette aventure hollywoodienne et décide donc d’en faire un film. Endossant la casquette de réalisateur, il va également interpréter le personnage principal. Pour jouer le meilleur ami de Tommy, James fait appel à son frère cadet, Dave Franco. Ensemble, ils dégagent une véritable alchimie à l’écran, notamment durant l’une des premières scènes où Tommy (James Franco) pousse Greg (Dave Franco) à se donner à fond lors d’un exercice de théâtre improvisé dans un dinner bondé. Le film fait fort dès le départ !

 

 

Le film passe du rire, à l’émotion tout en restant respectueux de Tommy Wiseau et sans sombrer dans la comédie potache, il adopte un ton neutre qui participe à plonger le spectateur dans le film. Le jeu d’acteur, et surtout celui de James Franco, permet vraiment l’immersion, il est époustouflant. Et c’est à la fin du film que l’on peut voir à quel point le souci du détail pour le remake de The Room est important. Juste avant le générique, une succession de plans du film original viennent se poser à côté des reconstitution de The Disaster Artist et… waouh! Le décor, les accessoires, le ton, l’accent, les mimiques des acteurs… tout est semblable et la synchronisation entre les deux bandes son est parfaite. Une vraie reconstitution.

 

À gauche James Franco et à droite le vrai Tommy Wiseau

 

Le film arrive à conserver un très bon rythme du début jusqu’à la fin et nous offre une superbe vue sur les dessous d’Hollywood. Il peut rappeler le film Ed Wood de Tim Burton, qui évoquait le  » pire réalisateur ».

Si on aborde le point de l’authenticité des faits retranscrits dans ce film, on peut clairement émettre un doute par rapport à la fin qui tombe dans le cliché happy end où le vrai Tommy Wiseau aurait bien pu mettre son veto pour “censurer” la réalité comme il l’avait fait vis à vis des critiques négatives de The Room lors de sa sortie.

Parlons un peu de la musique. Et bien elle est ici juste là pour habiller le film mais ne se démarque pas plus que ça. Que dire de plus ? The Disaster Artist c’est ce genre de film tiré d’une histoire vraie, qui vous entraîne et vous fait passer un bon moment. Que demander de plus ?!

 

 

 

 

 

Et en cadeau voici le vrai The Room !

 

Alex